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DANGERS D'INTERNET
INTERNET = DANGER ?
L'internet, nous connaissons tous. Ce monde virtuel est le paradis pour ceux qui souhaitent apprendre, améliorer leur culture, découvrir de nouveaux domaines, ou encore communiquer.
Hélas, tout comme dans la vie réelle, Internet est aussi un monde peuplé de dangers.
Si les adultes en sont, généralement, bien conscients, ce n'est malheureusement pas le cas des jeunes, pour qui Internet peut très vite se révéler dangereux.
Ce danger peut être multiple, par exemple l'accès à des contenus réservés aux adultes, ou encore la rencontre avec des personnes "malintentionnées", etc...Des dangers variés :
Le spam et ses risques
Les risques liés à la réception de spams sont nombreux, on peut les distinguer en deux niveaux : ceux pour les entreprise et ceux pour les utilisateurs.
Les risques pour l'entreprise
• la perte de productivité des employés (coût important pour les entreprises),
• la bande passante peut être saturée,
• le serveur de messagerie peut être saturé,
• l'apparition de virus,
• l'engagement de l'entreprise dans sa responsabilité vis-à-vis de la protection de l'individu (mails pornographiques ou antisémites, par exemple),
• le besoin d'espace de stockage,
• la consommation des ressources humaines,
• la discréditation de l'usage du Web.Les risques pour l'utilisateur
• la productivité des utilisateurs est touchée (perte de temps et déconcentration),
• le Phishing qui se définit comme étant technique frauduleuse employée pour collecter des informations auprès d'internautes,
• le risque de supprimer des messages valides interprétés à tord comme étant des spams, ces messages électroniques sont appelés des faux positifs,
• certains spams peuvent « heurter » la sensibilité des utilisateurs,
• le délai de chargement des messages se trouve augmenté,
• la réception de certains mails peut parfois être bloquée.Fouad
Les dangers de la pédophilie sur Internet
Voilà, c'est bien beau tout ça mais maintenant, que doit-on leur apprendre ?
Quels sont les dangers ? Comment les reconnaître ?
Sommes-nous trop alarmiste ? Pourquoi ne pas simplement couper Internet ?Je vais tâcher de mettre tout cela le plus clair possible en utilisant un langage « vulgarisé » et non un jargon d'informaticien(ne)
Il y a deux catégories de dangers :
• Les dangers pour les enfants
• Les dangers pour l'ordinateur (virus et compagnie)Commençons par le plus important.... Les enfants ! (Si si, je vous assure, ce n'est pas l'ordinateur le plus important... si vous avez hésité... Vous êtes peut-être cyberdépendant ;).)
Les enfants sont « innocents ». Ils ne voient pas les dangers, que ce soit la rue ou Internet. On doit donc les sensibiliser et même leur donner des règles à suivre. Pour eux, les dangers sont partout sur Internet, mais surtout sur les chats. Les dialogues en direct, les courriels, messageries instantanées, partages de fichiers, achats en ligne. Ce sont les plus connus, mais attention, pas les seuls. De plus en plus, une vague de popularité envahit Internet, les blogs ! Qu'est-ce que c'est ? A la base, un blog est un journal personnel ou un carnet de voyage disponible sur le Web... Aujourd'hui, c'est devenu un site Web où les enfants mettent leurs photos, les photos des amis, des parents, animaux et autres. J'ai vu un blog d'une jeune fille de 12 ans, qui à nommée le site « petitesexy » en écrivant son nom complet ainsi que son adresse et même le numéro de téléphone !! Innocent pour eux...seul leur amis(es) ont l'adresse de leur site pensent-ils. Et bien non...tout ce qui est sur Internet est accessible à tous !
« Presque la moitié des jeunes Canadiens sont seuls quand ils naviguent sur internet.
Selon ces jeunes, leurs parents ne s'assoient jamais à côté d'eux quand ils sont en ligne (68%), n'utilisent aucun filtre pour bloquer les sites inappropriés (65%) et ne vérifient jamais les sites visités (54%).
Voyons de près les dangers
Les règles d'une navigation sécuritaire :
- Ne jamais mettre son adresse ou numéro de téléphone.
Règle 1 : Il faut toujours demander la permission à ses parents avant de divulguer mon nom, adresse, no de téléphone, numéro de cartes de crédit et photos.
-Ne jamais mettre de nom complet ! Les nicks existent
Règle 2 : Garder l'anonymat en utilisant toujours des pseudonymes, surnoms, nick.- Apprendre à utiliser correctement les différents chats (chronique à venir)
Règle 3 : Se conduire de façon respectable en ligne. Pas d'insulte, message grossier, pas de menaces et ne pas s'en prendre aux autres. Les écrits restent ! Ne pas se servir du Web pour propager rumeurs ou menaces.- Ne pas accepter d'inconnus sur les listes de messagerie (MSN, ICQ, YAHOO et autres)
Règle 4 : Les messageries, c'est pour les amis (es) seulement. Ne jamais accepter de rendez-vous sans en parler à des adultes. Si on décide tout de même d'y aller, c'est dans un endroit public et accompagné !.- Apprendre à lire, ce que veut dire, ne pas cliquer partout sans savoir sur quoi on clique.
Règle 5 : Je n'achète pas en ligne sans autorisation ! Il y a des sites qui sont des pièges pour obtenir des informations et les utiliser.Les dangers, c'est évidemment les informations personnelles permettant à un individu mal intentionné de trouver physiquement l'enfant. On le sait, plus besoin de le lire, les prédateurs sexuels se multiplient sur internet. Souvent, ils communiquent avec l'enfant, établissent un lien d'amitié, se faisant même passer pur un enfant de leur âge, ou un grand ami attentif pour soutirer des informations personnelles ou directement leur donner rendez-vous. Il faut donc bien expliquer à nos enfants, les dangers qui existent et les sensibilisés à la prudence. Leur apprendre à ne jamais divulguer de renseignements personnels sans votre accord, l'importance d'avoir un nick et de bien se « conduire ». Les enfants doivent apprendre comment réagir quand les choses se « gâtent ». Ne pas répondre et avertir immédiatement un adulte. Rencontrer seulement en présence d'un adulte et dans un endroit public.
Amandine
Dangers des jeux de hasard sur Internet !
Conseils pour les enseignants
Discutez avec les élèves des jeux de hasard et des risques qu'ils comportent.
Rappelez-leur que la loi interdit aux mineurs les jeux de hasard en ligne.On y perd son argent
Les sites qui organisent ce genre d'activités sont là pour faire de l'argent : ils en gagnent beaucoup plus qu'ils n'en redistribuent
On peut y ruiner son crédit
Les jeux de hasard en ligne exigent généralement l'usage d'une carte de crédit. Les jeunes qui accumulent les dettes peuvent anéantir leur capacité future d'emprunter, ou celle de leurs parents.
On peut devenir un joueur compulsif
Les jeux de hasard sont une activité solitaire à laquelle on peut se livrer des heures durant, sans que personne ne s'en aperçoive, avec une simple carte de crédit. Toutes les conditions requises sont ainsi réunies pour développer une dépendance.
C'est une activité illégale Le Canada et les Etats-Unis interdisent les jeux de hasard aux mineurs.
En conséquence, quand il s'agit de payer, les sites mettent cette fois-ci beaucoup d'énergie à vérifier l'âge du gagnant et refusent de verser de l'argent à des mineurs.
Quel est le danger principal à être dépendant d'Internet ou de jeux vidéos ou d'achats en ligne ?
C'est le développement d'une conduite au détriment de tous les investissements affectifs et sociaux.
Y a-t-il un signal d'alarme qui doit nous faire penser qu'il est temps d'arrêter de passer son temps sur l'ordinateur à se prendre pour son personnage ?
Plusieurs signaux sans doute. D'abord, quand le jeu commence à devenir lassant. Ensuite quand vote entourage commence à se lasser aussi. Ensuite, quand vous avez l'impression que le jeu prend la place des activités qui commencent à vous manquer.
Connaître les dangers – Jeux de hasard
La prolifération des jeux de hasard et des sites de paris sur Internet n'a fait qu'augmenter le nombre impressionnant de jeunes qui s'adonnent au jeu. C'est devenu chez les adolescents une dépendance plus importante que la cigarette, l'alcool ou les drogues. Selon un sondage de l'Université McGill, 30 pour cent des élèves montréalais de 1 ère secondaire jouent à des jeux de hasard au moins une fois par semaine et les adolescents sont de deux à quatre fois plus susceptibles que les adultes de devenir des joueurs compulsifs.
Les jeunes qui maîtrisent bien les nouvelles technologies se tournent de plus en plus vers les sites Internet de jeux de hasard parce qu'ils sont faciles d'accès, pratiques et anonymes. Un sondage mené par le Réseau en 2001 sur les activités des jeunes en ligne rapporte que deux élèves du secondaire sur dix ont déjà visité un site qui accepte des paris. Il suffit de disposer d'une carte de crédit reconnue, comme en possèdent souvent les étudiants universitaires et même certains élèves du secondaire. Au Canada et aux Etats-Unis, une loi interdit aux mineurs de parier sur Internet, mais elle est difficile à appliquer. Les jeunes cachent souvent leur âge et leur lieu de résidence quand ils s'inscrivent sur les sites de paris en ligne. En 2002, une étude de la U.S Féderal Trade Commission à découvert que, sur 100 sites de paris, 20 pour cent n'affichaient aucune restriction concernant l'âge des participants et que la majorité n'avait aucun dispositif efficace pour empêcher la participation de mineurs.
Les jeunes n'ont pas à chercher longtemps pour trouver des jeux de hasard en ligne. Les casinos inondent Internet de leur publicité, qui apparaissent sur des sites populaires auprès des adolescents et même des enfants. Beaucoup de jeunes parient sur des événements sportifs dans des sites qui classent ensuite leurs résultats par rangs et offrent des prix aux meilleurs joueurs. Ils ne sont pas considérés comme de « vrais » sites de paris parce que leurs participants ne jouent pas pour de l'argent. Il reste que c'est un apprentissage du jeu et que beaucoup de ces sites ont des liens vers de «vrais » casinos.
Anastasia
La dépendance
Les grands utilisateurs, c'est-à-dire ceux qui ont passé plus d'une heure sur Internet durant la journée de référence, consacraient moins de temps aux relations sociales avec leur conjoint ou partenaire, leurs enfants et leurs amis. Ils avaient également tendance à rester à la maison, manifestant moins d'intérêt pour les activités de plein air que les non utilisateurs d'Internet. Ils consacraient moins de temps aux tâches domestiques et passaient moins de temps à dormir, se détendre, se reposer ou réfléchir.
Les plus optimistes des spécialistes français estiment que 1 % des internautes réguliers sont plus ou moins atteints de cyberdépendant, approximativement 150 000 personnes soit, les résultats partiels de l'étude sur le phénomène de dépendance élaborée par Jacky Gautier, montrent que les femmes ne représentent qu'un tiers de cyberdépendants en France. Pour ce chercheur, l'explication est logique car cette proportion correspond sensiblement à la part des femmes dans la population des internautes français.
Hugo, cadre dans le marketing, a l'impression de s'être fait piéger. Venu à Internet sur le tard, il y a trouvé un moyen d'assouvir sa curiosité. « Lorsque j'ai découvert Internet, j'avais le sentiment d'être relié au monde entier alors qu'en réalité j'étais totalement isolé. » A 40 ans, j'ai voulu en explorer les limites. Je travaillais énormément et j'y lisais des résumés qui me dispensaient de lire des tonnes de bouquins. « En plus de ses heures de travail, en rentrant chez lui, il compile des dossiers sur l'activité économique. Une heure ou deux, pour commencer. Puis il se prend d'intérêt pour les forums de rencontres ». « Je m'y suis fait beaucoup d'amis. Ca m'évitait d'aller chercher à l'extérieur. » Très vite, Hugo passe ses soirées et presque tous ses week-ends à « surfer ». « A la fin, j'allumais même l'ordinateur quand je me levais la nuit. A un moment, on ne peut plus s'arrêter. C'est comme si on vous donnait une ferrerai© mais qu'on vous demandait de rouler à 60 kilomètres à l'heure. « Anxiété, troubles du sommeil, difficultés à se concentrer, absences répétées au travail. Il a suffi de six mois, à raison de 35 heures de « surf » hebdomadaires, pour qu'il devienne ce qu'on appelle un « cyberdépendant ». Un drogué d'Internet.
La France compte plus de 20 millions d'internautes et 10 millions de foyers sont équipés d'un ordinateur. Devant l'explosion de l'outil Internet, les psychiatres commencent à voir arriver dans leur cabinet des drogués du Web.
Sofian
Pourquoi la pornographie est elle dangereuse sur Internet ?
Le danger est que l'afflux d'images pornographiques détruise l'imagination des ados. Autre danger, à l'heure actuelle, la pornographie est de plus en plus violente et exploite certaines dérives sexuelles, le jeune sur Internet risque de visionner des images qui peuvent profondément le choquer.
Actuellement la pornographie n'est plus l'apanage des films X. On en trouve partout que ce soit dans la publicité même si elle n'est que suggérée mais aussi dans les magazines et notamment ceux réservés aux adolescents.
Image faussée et dégradée de la sexualité, tendance à la misogynie, dépendance, recherche de la performance au détriment du sentiment, incitation à la violence sexuelle et au viol, peur de ne pas être à la hauteur, banalisation des formes les plus perverses de la sexualité, comme le sadomasochisme..
Tels de nombreux spécialistes n'hésitent d'ailleurs plus, aujourd'hui, à mettre en garde les parents contre les méfaits de la pornographie, surtout pour les personnalités les plus fragiles sur le plan psychologique sont, en effet, les dangers qui guettent le jeune (mais peut être aussi l'adulte) qui s'exposerait trop fréquemment à des contenus de ce genre.
De toute façon, que l'influence néfaste de la pornographie soit prouvée ou non, il est clair que nous n'avons pas envie, en tant que parents, que nos enfants y soient exposés dès leur plus jeune âge ou qu'ils développent un appétit malsain envers elle durant l'adolescence. Les jeunes eux-mêmes affirment d'ailleurs qu'ils ont besoin d'être protégés.
Mais voilà, comment y parvenir, lorsque la société tout entière banalise la pornographie et le sexe - marchandise ? Nous vivons en effet à une époque de perpétuelle provocation érotique, où pour être « in » et échapper à la ringardise, il faut avoir tout essayé, que cela plaise ou pas. Même les magazines pour femmes et pour adolescentes multiplient les dossiers racoleurs et les conseils prosélytes. Alors, si nous voulons réellement protéger nos enfants, commençons par exiger des hommes et des femmes qui nous gouvernent un peu plus de sévérité et de cohérence en la matière. Car il est tout à fait anormal pour ne pas dire amoral que la pornographie puisse s'ébattre hors de son ghetto et imposer à tous.
7 jeunes sur 10 arrêtés pour violence sexuelle affirment regarder des films pornographiques quotidiennement.
Certains déclarent mêmes qu'ils reproduisent ce qu'ils voient dans les films pornos sur leur compagne !
Internet est une vraie toile de mensonges pour nos enfants et nos ados, le sexe y est abordé de la façon la moins pédagogique qu'il soit.
Comment les ados peuvent ils s'épanouir sur de fausses idées de « l'amour » qui bien entendu n'est jamais le sujet de tous ces sites pornographiques qui tapissent le Web ???
Parents, soyons vigilants !
Les fournisseurs d'accès proposent des services de contrôle mais la plupart ne sont pas efficace à 100 %, savez-vous qu'il suffit de taper le mot « chaudes » sur un moteur de recherche comme Google pour tomber en première page sur une dizaine de sites pornos...Bref nous ne sommes encore pas assez armés contre ce véritable marché du « badsexe ». Armes sexuelles.
Gwendoline
Les prédateurs dur internet
CONNAITRE LES DANGERS – PREDATEURS SUR INTERNET
Bavardoirs, courriel et messagerie instantanée sont des environnements où les jeunes risquent de rencontrer des prédateurs sexuels. L'anonymat propre à Internet favorise confidences et révélations intimes, et les prédateurs s'en servent pour établir rapidement une relation de confiance avec des jeunes qui manquent encore de jugement et d'expérience. Les adultes peuvent aider les jeunes à se protéger en s'informant sur les risques liés aux communications en ligne et en s'impliquant davantage dans les activités des enfants et des adolescents sur Internet.
QUI SONT LES JEUNES LES PLUS A RISQUE
Ce sont les jeunes adolescents qui intéressent le plus les prédateurs et qui tombent le plus souvent dans leurs pièges. C'est l'âge, en effet, où l'on commence à découvrir la sexualité et à vouloir échapper à la surveillance des parents pour se faire des relations hors du cercle familial. Trop confiants dans l'anonymat apparent d'Internet, les jeunes adolescents prennent souvent des risques dont ils ne comprennent pas réellement la portée.
Certains facteurs peuvent augmenter davantage leur vulnérabilité :
• manque de familiarité avec Internet et la nétiquette ;
• besoin d'attention et d'affection ;
• attitude rebelle ;
• isolement ou solitude ;
• curiosité ;
• ambivalence à l'égard de l'identité sexuelle ;
• confiance aveugle envers les adultes ;
• intérêt pour des cultures marginales, différentes du milieu familial.Les jeunes pensent être au courant des risques que présentent les prédateurs, mais manifestent souvent une grande naïveté. Lors d'une enquête menée par le Réseau, des filles de 11 à 14 ans ont d'abord affirmé cacher leur véritable identité dans les bavardoirs, mais ont fini par admettre cesser de le faire dès qu'elles se sentaient « en confiance ».
Selon le cas, cela pouvait prendre de 15 minutes à plusieurs semaines, une période de temps qu'un prédateur habile est tout à fait prêt à investir.
Quelles précautions les élèves doivent ils prendre pour se protéger des prédateurs ?
Les élèves devraient apprendre à respecter les consignes suivantes :
• Ne jamais télécharger d'images provenant d'une source inconnue au cas où elles seraient à caractère sexuel.
• Prévenir immédiatement un adulte si quelque chose les effraie ou les embarrasse.
• Choisir un pseudonyme en ligne qui ne laisse deviner ni leur sexe, ni leur âge, ni toute autre information personnelle.
• Ne jamais divulguer d'informations (y compris le sexe et l'âge) pouvant servir à les identifier sur Internet et ne pas remplir de profil personnel.Comment les prédateurs attirent ils leur victimes ?
Les prédateurs sur Internet sont généralement :
• de sexe masculin ;
• séducteurs ;
• introvertis ;
• pervers ;
• attirés par les deux sexes.Certains d'entre eux séduisent peu à peu leurs victimes en leur manifestant beaucoup d'attention, d'affection et de gentillesse, et en leur offrant même des cadeaux. Ils sont souvent prêts à y consacrer une quantité considérable de temps, d'argent et d'énergie.
Ils écoutent les jeunes et compatissent à leurs problèmes. Ils connaissent leurs musiques préférées, passe-temps et intérêts de l'heure. Ils essaient de diminuer progressivement leurs inhibitions en introduisant peu à peu des propos à caractère sexuel dans la conversation.
D'autres prédateurs n'ont pas cette patience : ils entament immédiatement des conversations de nature sexuelle. Et vont parfois jusqu'à harceler leurs jeunes correspondants. D'autres encore se servent de ces conversations en ligne pour évaluer la possibilité de convaincre un jeune d'accepter un rendez-vous en personne.
Hélène
La cybercriminalité
Qu'est-ce que la cybercriminalité ?
Le cybercrime , ou la cybercriminalité est un terme largement répandu pour décrire une activité dans laquelle les systèmes et les réseaux informatiques sont un outil, une cible ou un lieu pour réaliser des activités criminelles .
Bien que le terme cybercrime décrive habituellement uniquement l'activité criminelle dans laquelle le système ou le réseau informatique est une partie essentielle du crime, ce terme est également employé pour décrire des activités criminelles traditionnelles dans lesquelles des ordinateurs ou les réseaux sont utilisés pour réaliser une activité illicite.
Les cas qui suivent sont considérés comme cybercriminels :
- le système ou le réseau informatique est une cible d'activité criminelle : l' accès non autorisé, le logiciel malveillant , et les attaques par déni de service .
- les crimes traditionnels facilités par l'utilisation des systèmes ou des réseaux informatiques : ingénierie sociale, usurpation d'identité, pornographie enfantine , harcèlement, etc.Protéger votre ordinateur
- un logiciel anti-virus avec une mise à jour régulière protège l'ordinateur contre les virus.
- une barrière de protection dite « fire wall » empêche les piratages (intrusions) dans votre ordinateur personnel ou sur un réseau informatique.Protéger vos enfants contre les sites pornographiques et violents
L'accès à certains sites peut être verrouillé avec les navigateurs Internet en allant dans le menu « options » puis « sécurité » reconnaissable par les logos :
- Confiance
- Interdit
- CodéDes logiciels spécifiques filtrent les accès en fonctionnant par « listes noires » (listes de sites autorisés ou interdits) et /ou par mots clés. Mais la meilleure protection reste la vigilance parentale car aucun dispositif n'offre une sécurité absolue, le réseau Internet évoluant sans cesse :
Incitez vos enfants à la prudence : ne pas donner d'informations personnelles et ne pas prendre de rendez-vous avec un inconnu.
Solène
Désinformations sur internet
Rumeur sur le fluor.
De la propagande scientifique à la manipulation de l'opinion .Il devient assez facile de propager des informations scientifiques non vérifiées ou encore validées mais dans un contexte de présentation délibérément orienté afin de faire passer une propagande politique. Ci-dessous deux exemples de rumeur technoscientifique basée sur la nocivité du fluor. Une histoire qui n'arrête pas de servir pour faire passer des idées de plus en plus douteuses dans de nombreux supports d'informations alternatifs.
Il faut remettre les choses en contexte et dénoncer une manipulation de l'opinion. Les deux articles ci-dessous représentent un modèle dans le genre de propagande scientifique, d'assez bas niveau pour la première et de niveau intermédiaire pour le second texte car il est moins agressif.
Dans les cas deux, le procédé reste le même, la nocivité du fluor y est dénoncé dans une caricature d'information scientifique avec une manipulation des contextes de présentation concernant certaines informations validées. Le lecteur qui n'est pas au fait de ce genre de désinformation peut se laisser entraîner dans une révélation qui donne toutes les apparences de la sincérité, mais en y regardant de plus près, ce même lecteur s'il est attentif peut démonter les rouages de la duperie.
On remarquera aisément que la première version est signée par un docteur en médecine mais le plus étonnant c'est qu'il s'inspire d'une version antérieure qui n'est pas de lui.
Les techniques littéraires pour tromper sont les mêmes, dans la première version ce docteur s'en sert pour faire passer certaines idées douteuses. Il dispose même d'un site Internet où il donne des conseils de santé qui feraient bondir n'importe quel spécialiste.
La seconde version est anonyme, elle circule sur Internet et participe à la répétition de cette rumeur.
Ce qu'il faut retenir, c'est que ce sont des messages qui servent à dénoncer une désinformation dans le monde scientifique, c'est un genre d'information qui ne repose que sur l'émotion. Si on essaye de créer un débat ouvert et rigoureux on se retrouve dans le camp des mauvais, des manipulateurs. La connaissance scientifique sert alors de prétexte à une paranoïa.
Informer sur la désinformation peut aussi être de la désinformation. Toute information est susceptible d'être orientée même si elle se sert des causes nobles ou légitimes. C'est dans ce cas et pour éviter toutes les formes de dérives qu'il faut dénoncer ce genre de procédé.
Il devient nécessaire d'enquêter rigoureusement pour éviter de mélanger des informations qui n'ont rien à voir entre elles ou qui se servent à tromper le lecteur.
Conclusion
Pour conclure, une certitude est une hypothèse.
La certitude, c'est que l'information, et sa sœur ennemie la désinformation, ne se font déjà plus comme avant l'Internet et ne se feront plus jamais comme avant cette révolution numérique.
L'hypothèse c'est que, grâce à l'Internet, il est peut être plus facile aujourd'hui pour le citoyen qui veut bien s'en donner la peine, de vérifier l'
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